jeudi 26 janvier 2012

L'hisoire des canuts lyonnais

HISOIRE DES CANUTS


Le contexte : l'organisation de la production de soieries à Lyon au début du XIXe siècle





Au début du XIXe siècle, le textile est la principale activité industrielle. À Lyon, le tissage de la soie fait vivre la moitié de la population.
En 1831, la production lyonnaise de soieries demeure organisée selon un modèle de type pré-industriel :
Au sommet de la pyramide, on trouve la « grande fabrique », composée de quelque 1 400 négociants-banquiers appelés « fabricants » ou « soyeux », qui commandent et financent la fabrication des pièces et en assurent la commercialisation auprès de la clientèle.
Les fabricants font travailler quelque 8 000 maîtres artisans tisserands, les « canuts », qui travaillent à la commande et à la pièce. Ils sont propriétaires de leurs métiers à tisser (familièrement appelés « bistanclaques »), de deux à six selon la taille de l'atelier.
Les canuts emploient environ 30 000 compagnons, qui sont des salariés à la journée, mais vivent généralement chez le canut, qui les loge et les nourrit et dont ils partagent la condition.
On fait également travailler des femmes, moins bieovalistes, remetteuses, tordeuses, dévideuses, passementières, guimpières, taffetaquières, teinturiers, finisseuses...



La révolte des Canuts, à Lyon, en novembre 1831, fut la seconde insurrection sociale caractérisée, au début de l'ère de la grande industrie. Elle avait été précédée, en 1819, d'émeutes à Vienne lors de l’introduction de nouveaux métiers à tisser, écrasées par les régiments de ligne : les tisserands brisent les nouvelles machines à tisser inventées par Jacquard ; car ces machines les concurrencent et les privent de leur gagne-pain

Les ateliers sont pour une grande partie établis dans les maisons des Pentes de la Croix-Rousse, mais aussi à Saint-Georges dans le Vieux Lyon, Bourgneuf (Pierre Scize), La Guillotière et Vaise. Une seule manufacture de type industriel, l’usine de soierie de la Sauvagère[3], employant 600 ouvriers, existait à Saint-Rambert-l'Île-Barbe, devenu le quartier Nord de Lyon.


Malheureusement, la production de soieries, comme toute activité de luxe, est fortement soumise aux aléas de la conjoncture. Une grande partie de la demande vient d'Amérique du Nord, et est très sensible à la concurrence.

Sous l'Empire, le gouvernement a accepté – ou, à tout le moins, toléré – l'introduction, à certaines époques, de tarifs réglementés dans la fabrique lyonnaise. Il en a résulté une augmentation des salaires.

Après la crise économique de 1825, les canuts et leurs compagnons, encouragés par des catholiques, ont créé des sociétés de secours mutuel, alors que les associations à caractère professionnel (syndicalisme) sont interdites par la loi Le Chapelier.
La révolte des canuts de novembre 1831.


En 1831, la conjoncture économique est morose et pèse lourdement sur la demande de la soierie.


Pour accéder au site web, cliquez ici.


Le Lyon des Canuts






Ici, le plan des maisons de canuts
Agrandir le plan

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Qu'est ce qu' une traboule ? 


Ce mot est uniquement lyonnais. Le premier qui l'utilise fut Nizier du Puitspelu, dans un journal, publié en 1894. Même s'il n'utilise que le verbe trabouler. Pour lui ce mot ne s'employait que dans l'expression "une allée qui traboule, une allée qui traverse". Le verbe trabouler vient de "tra" (trans.) et de "bouler" (rouler). Avant on pouvait "trabouler" de la place Comédie jusqu'à la rue Belle-Cordière.
Amable Audin, archéologue historien lyonnais, affirmait que le mot traboule viendrait de "trans-ambulare", "trans." (à travers) "ambulare" (parcourir) donc passer à travers. Il évoque  un trajet raccourci et une idée de débrouillardise dans la connaissance des lieuxt out à la fois.
Pour résumer, une traboule est une voie réservée aux piétons, souvent étroite, débutant par un couloir d'entrée et traversant un ou plusieurs bâtiments pour relier une rue à une autre. A la différence d'un passage urbain qui est une rue également piétonne, couverte ou non mais situé entre les immeubles (ce peut être une galerie ou une ruelle).
Il est impossible de dater l'apparition des premières traboules. On sait seulement que les habitants de Lugdunum, au 4ème siècle, à la veille de l'effondrement de l'empire romain d'Occident, se virent dans l'obligation de se réfugier au bord de la Saône car les aqueducs ne fonctionnaient plus, en bas d'une colline qu'on appellera plus tard Fourvière. Les premières maisons construites de chaque coté des deux longues rues parallèles comportait probablement des passages conduisant de l'une à l'autre, et à la Saône ; elles étaient donc dotées de traboules.
Un puit commun, cour des Demeures, a conféré une importance aux premières traboules. Dans certains cas on pouvait accéder au puit soit par l'appartement du  rez-de-chaussée soit par le couloir.
On peut aussi remarquer que quelques  traboules peuvent avoir deux entrées différentes, une entrée noble et une entrée de service. Par exemple la traboule 24, rue St Jean, autour de la place Bellecour.
A la Croix-Rousse, les traboules sont issues de la construction des immeubles de canut. 



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